vendredi 16 avril 2010

Derrière les volets


Les vagues cognent
Les rafales sifflent
Inlassablement le vent effiloche les brumes.

Aux creux de landes désertes
Se blottissent les masures revêches
Glacées, taiseuses
Qui n'abritent plus que des vies closes.



Les silences du passé
Sont épines de ronce
Enfoncées dans la chair des vivants.

Murmures, chuchotements
Paroles refusées
Sèment la folie aux berceaux des enfants.





En pensant à:


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Apres 42 ans de vie americaine, les volets aux fenetres me manquent toujours... ces gestes instinctifs, rassurances du soir et du matin, nos bras ouverts et refermes, sont devenus regards vers les arbres, le ciel, parfois un vol d'oiseaux. Ai-je en moi une graine de reconfort que la vie est toujours la, juste derriere ma fenetre ? que je ne m'en replie pas le temps de quelques heures?
Mon livre serait: Le Passeur de Lumieres par...? Francoise

Unknown a dit…

Merci, Catherine, de m'avoir fait connaître l'importance de ce livre... Souhaitant que Claudie Gallay ait un parcours productif, et que le mien commence !...
Sylvie Ferrando