Sans nom

Dans le noir, une âme cherche lueur d'humanité
Les ombres de la rue ne sèment que la peur
Les regards croisés se détournent sans échange
Portes closes, bouches muettes

Sans passé, sans futur
Le temps se dilue, le présent n'a plus réalité
Sans foyer, sans toit
L'espace n'a plus de limites ni de sens

N'être pour personne - N'être nulle part

Un coin de firmament happé dans la nuit
Un souvenir affleure
D'un grand ciel estival, clignotant d'étoiles.




En pensant à:

Labyrinthe

Impasses, détours, sens interdits
Virages imprévus sans visibilité
Ligne de vie chaotique

Pourtant les morceaux désormais s'assemblent
Une cohérence s'esquisse
Le Soi nouveau apparaît: joyeux, fruité

Comme le reflet se révèle calme et net
Quand la tempête s'essouffle
Après la risée, les flots s'apaisent.



En pensant à:

Ne me quitte pas

Improbable découverte sur la vieille porte d'une grange de montagne

Comme un appel surgi du passé

La pose est dansante

Mais le sourire mélancolique

Le regard intense, inquiet peut-être

La main tendue ne rencontre que le bois sec

Comme un appel surgi du passé

Une petite âme enfermée

qui rêve de tendresse

et se cherche un avenir

à travers le brouillard givré.

En pensant à:

Echo

En écho à la modeste et joyeuse porte de Goult (Luberon),
Michel, lecteur et commentateur assidu, nous transmet cette porte du temple bouddhiste de Roqueredonde.

Et si toutes les portes orange se répondaient,
évocatrices de rêveries lumineuses.

Curiosité

Rires éclatants
Champagne pétillant

Accolade chaleureuse
Guérison miraculeuse

Joyeuse ronde d'enfants
Au jardin, un flamboyant

Ou bien?
Un moine à la robe safran?

La porte orange éclabousse la ruelle et attise ma curiosité.




En pensant à:

Ombre noire

Stupeur: ... tout à coup... sans prévenir ... l'été a disparu ...
La plante desséchée
recroquevillée
figée.

Stupeur: ... un matin ... sans prévenir ... le soleil a disparu...
Le sombre envahit les heures frigides
La nuit n'a plus d'étoiles au firmament
Plus de clarté, plus de lune
Le réveil n'est plus un éveil.

Corps embétonné
Nuque ployée.


Dans tout ce froid, comment croire au printemps?




En pensant à:

Rêverie

Souvenir d'été:
La terrasse bruissant
des cigales
et joies familiales.

Voici l'automne
flamboyant et paisible.




En pensant à:

L'art et la manière

Suite à la perplexité manifestée par certains
(extraits de livre ou non?)
je précise ma démarche en mots plus directs:

Les clins d'oeil de la nature et de la vie
sont une rencontre qui m'inspire cadrage, paroles, mots,
et enfin le texte proposé sous la photo.


De cette rencontre, surgit aussi le souvenir d'un livre aimé.
Oh joie! Le voici retrouvé au milieu de tous mes trésors.
Je le pose sur la page comme sur la table du libraire.
J'aime l'idée que vous puissiez le saisir, l'ouvrir et ... vous en régaler.


Il n'y a donc aucun extrait de livres dans mes messages.

Sérénité

Puiser l'espérance
Accrocher la lumière
Flotter au gré des souffles

-La vie est modestie-



En pensant à: